L'AMBROISIE - BERNARD PACAUD
The
Gastronomia Perspective by Dr. Fabrice Chouty
3 March
2010
Un déjeuner à l'Ambroisie est toujours un grand moment de
bonheur et d'émotion artistique. Cet instant, partagé avec un Ami rodé aux
subtilités des Arts de la Table est un vrai moment d'exception. Et lorsque
Pacaud pousse la délicatesse jusqu'à nous réserver deux Truffes exceptionnelles
pour un feuilleté aux truffes "Bel Humeur", et lorsqu'il met en scène
en préambule des Aiguillettes de Bar au Caviar... il ne manque plus que la
Tarte sablée au Chocolat ... et l'instant fut simplement merveilleux. Bernard
Pacaud à l'Ambroisie sait dispenser à ses Hôtes une cuisine à la parfaite
démesure de ses qualités de Chef. Quelques images suffiront à résumer ce que
l'on peut qualifier de repas Emblématique à l'Ambroisie.
Aiguillette de Bar au caviar Oscietre Gold
Feuilleté aux Truffes, "Bel Humeur"
Et la salade aux Truffes
Le Brie aux Truffes.
La fameuse
tarte sablée au Chocolat.
9 May 2008
Retour de l'Arnsbourg.
Retour à la (très) Grande Cuisine de Bernard PACAUD.
Retour aussi vers un univers culinaire gourmand, tout
entier articulé autour d'un (immense) savoir faire, de produits hors pair,
d'une exigence de tous les instants dont résulte une émotion gourmande qui
jamais ne se dément.
L'escalopine de Saumon fumé servie en amuse-bouche est
maintenant associée à une cuiller d'Oscietre royal qui constitue une harmonique
gustative supplémentaire, discrètement iodée.
Les ravioles de Homard aux morilles tout comme la Noix de
ris de veau braisée "à la financière", étuvée de morilles à la crème,
sont deux plats somptueux, généreux, au sein desquels commence peut-être à
apparaître la patte de Mathieu Pacaud... en tous cas un régal, qui admettra
pour point d'orgue les formidables Arlettes caramélisées, crème de citron,
cristallines de rhubarbe.
Et il conviendra d'ajouter à ce moment de gourmandise
absolue un étonnant Vougeot Blanc (2001) de Bertagna : modèle de stature et
d'équilibre parmi les vins blancs de Côtes de Nuits.
26 July 2007
Encore un dîner formidable, un grand moment d'amitié et
d'émotion partagées.
Quatre convives, quatre menus tous différents, et un
merveilleux dîner, accompagné d'un Condrieu 2004 de haute stature et d'un
Vouvray moëlleux 1990 splendide avec le dessert (formidables Arlettes, seul
point commun des quatre menus). Il faudra également ici signaler quelques
gouttes, somptueuses, d'un énorme Latour 1985, et les bulles, incontournable du
champagne à l'heure de la mise en bouche des traditionnelles (et exquises)
Gougères.
Il faudrait ici énoncer pêle mêle les escalopines de bar
au caviar Oscietre (une texture incomparable, fruit d'une absolue justesse de
cuisson; un caviar d'exception), la salade de Homard à la gelée de minestrone
(une découverte : superbe), les cuisses de grenouille sur les rôties à la
tapenade et une réduction de cresson, la Tajine de thon rouge (ici encore, une
cuisson d'une absolue perfection et des goûts marqués et absolument maîtrisés),
la viennoise de Bar au pain d'épices, le ris de veau (formidable)... et dans
l'ensemble, encore et toujours, un maître mot : justesse absolue, perfection...
Mot auquel le service, sous l'autorité (et avec quel sens
de l'humour) de Monsieur Pierre, doit être associé, qui a contribué à ce que
cette (longue) soirée soit aussi un moment inoubliable d'amitié. Nous avons
tous apprécié et comment, son côté gauchisant... no comment. C'était simplement
parfait.
10 July 2007
Encore un Grand Dîner, belle démonstration que Bernard
PACAUD demeure un cuisinier d'exception, au tout premier plan de la création
culinaire, et que L'Ambroisie est bien l'un des restaurants les plus
éblouïssants qui soit.
Un dîner simplement formidable, sous l'autorité de Pascal
(et la sommellerie de Pierre, aussi amicale qu'infaillible)...
Foie Gras au poivre, cerises et céleri.
Cuisses de grenouilles sur canapés aux olives.
Navarin de Homard aux pommes de terre.
Sorbet aux fruits rouges.
Pêche blanche pochée au cassis - sorbet verveine.
Le tout emporté par un improbable autant qu'énorme
Meursault 2004, Coche Dury (un mythe qui justifie parfaitement les
considérations superlatives qu'il suscite. Un grand Merci encore à
"Monsieur Pierre" d'avoir su trouver ce flacon d'exception).
Aucun commentaire ne saurait rendre justement compte du
sentiment de perfection et de gourmandise qui résulte d'une telle soirée. On ne
peut que remercier, encore et toujours, Bernard et demain Mathieu PACAUD
d'autant d'exigences, remercier aussi l'ensemble de l'équipe d'un service aussi
impeccable et cordial.
30 May 2007
Bernard Pacaud égal à lui même. L'Ambroisie est toujours
le temple de la perfection. Perfection de l'assiette évidemment, quels
commentaires pourraient rendre justice à la feuillantine de langoustines au
Curry, au Navarin de Homard et pommes de terres nouvelles, à la mythique tarte
légère au chocolat...?
Perfection aussi du service, magie du lieu que certains
trouvent trop formel (et parfois le service trop distant quand il sait être
tellement chaleureux). Un critique britannique, faisant l'apologie de
l'Ambroisie, soulignait récemment qu'il fallait probablement, pour apprécier
pleinement le lieu et goûter la cuisine de Bernard Pacaud dans toute sa
splendeur, revenir plusieurs fois... Peut-être n'a-t-il pas tort, tout prend
alors une autre dimension et l'on revient inlassablement dans cette grande
maison, avec à chaque fois un peu plus de plaisir d'y retrouver quelque chose
de Parfait, qu'on ne saurait restituer nulle part ailleurs.
Bravo encore. Et merci de cet instant d'Eternité.
2 December 2006
Toujours et encore plus fort. Quelle soirée, quel dîner !
La truffe blanche à l'honneur, généreusement associée aux oeufs mollets (sur un
veloûté délicat, aux épinards) ou à la salade frisée qui accompagnait une
formidable et exceptionnelle tourte au canard sauvage et foie gras (un
monument, rare et savoureux, exemple de perfection dans la réalisation comme
dans le service). La tarte fine au chocolat, légère comme un zéphir et quelques
beaux vins pour accompagner l'ensemble (Champagne Bollinger, Condrieu 2004
Cuilleron et Morey Saint Denis 2000). Un très grand repas, proche de la
perfection:
Escalopines de saumon, crème à l'Aneth et citron, pomme
paillasson.
Oeufs mollets, veloûté d'épinards et truffe blanche
d'Alba.
Tourte au canard sauvage. Salade frisé à la truffe
blanche.
Plateau de fromages.
Glace banane et citron vert.
Tarte fine au chocolat; glace à la vanille Bourbon.
Mignardises et café.
Repas d'anniversaire enfin : 20 années que Bernard Pacaud
s'est installé à l'Ambroisie, place des Vosges (02.12.1986).
24 September 2006
Menu laissé à la libre inspiration de Bernard Pacaud,
autour de quelques bouteilles de vin déposées quelques semaines auparavant
(Puligny Montrachet Boillot 1996, Clos Vougeot Anne Gros 1996 et Richebourg
Anne Gros 1988). L'ensemble sera précédé de quelques bulles (l'excellent
Röderer sélectionné pour l'Ambroisie) et suivi de quelques gouttes de Whisky
destinées à accompagner la tarte au chocolat (incontournable).
L'articulation du repas s'est une fois de plus montrée
irréprochable (et le service, tout aussi parfait qu'il l'a toujours été,
franchement amical et pour autant d'une attention de tous les instants, sans pour
autant être jamais pesant). Une mention spéciale pour les escalopines de bar au
caviar qui sont une absolue réussite, ainsi que pour de formidables écrevisses
au fenouil (superbes). Le Clos Vougeot et le Richebourg feront cause commune
avec un splendide pigeon (ceps et noix) et un plateau de fromages somptueux.
Puis vint la tarte fine au chocolat... le whisky et une prochaine date, pour
une côte de veau...
28 July 2006
Dîner organisé autour d'un thème : la poulette de bresse
aux herbes. Formidable réalisation de Bernard Pacaud, d'une parfaite
délicatesse, moëlleuse à souhaits, fondante, exquise... suprême est un mot qui
prend ici toute sa saveur. La volaille décidément sait atteindre la perfection
à l'Ambroisie (entre la poularde demi-deuil en hommage à la Mère Brazier et
cette délicieuse poulette).
En préambule, les escalopines de Bar au caviar... absolue
merveille qui n'a d'égal en régal que le feuilleté aux truffes Bel Humeur.
Inégalable en gourmandise; absolue perfection.
Les vins également, grâce au conseil toujours impeccable
de Pierre, étaient en parfaite harmonie: Condrieu "Les Chaillées" de
Cuilleron, 2003 suivi d'un Haut Marbuzet 1998.
Très grand moment de gastronomie et de gourmandise,
atteignant à la perfection grâce à l'exigence permanente de Bernard Pacaud. Il
convient ici de souligner encore la gentillesse et la disponibilité de Mme
PACAUD et le service impeccable et amical.
8 July 2006
Toujours le même esprit d'absolu et de perfection.
Bernard Pacaud semble infatigable et demeure imperturbable: Inventif encore et
toujours (Vichyssoise de fenouil anisé aux écrevisses; Pigeon à l'ail nouveau
confil, étuvée de fèvettes à la sariette), à la recherche -inlassablement- de
la perfection qu'il maîtrise pratiquement (navarin de Homard, pommes de terre
nouvelles au romarin).
Un repas formidable (comme toujours), harmonisé avec
perfection par Pierre, après le traditionnel champagne Roderer, d'un Saint
Aubin 2003 (Roux) exquis et d'un Château Fieuzal 1999, énorme, qui n'appellent
de commentaires que superlatifs. Encore un repas gigantesque.
3 December 2005
Encore un dîner éblouïssant. Réalisation d'une absolue
perfection. Originalité et maîtrise absolue. Menu étonnant et de toute
perfection :
Saumon fumé, pommes pailles et crème d'Aneth.
Oeufs mollets à la truffe blanche d'Alba, lit d'épinards.
Fricassée de Homard bleu aux châtaignes et réduction de
crustacés.
Sorbet aux fruits exotiques et Congolais.
Dessert au chocolat clair, noisettes et réglisse.
Perfection du
service (et du vin, un très beau Saint Joseph blanc 1999 qui s'est parfaitement
marié avec l'ensemble du repas, après quelques bulles de Bollinger).
Originalité des mariages et absolue franchise des goûts. Le Homard est
décidément un élément que Bernard Pacaud cuisine avec plaisir et bonheur (pour
rappeler le civet au vin rouge et purée Saint-Germain, le minestrone de Homard,
le Navarin de Homard aux pommes de terres... entre autres déclinaisons passées
à l'Ambroisie). Quand trois étoiles, lumineuses, remettent les deux étoiles à
leur juste place...
9 July 2005
Toujours fameux. A tous les sens du terme.
Fabuleux Bernard Pacaud, aujourd'hui épaulé par son fils
Mathieu qui prend part aux évolutions créatrices d'une maison marquée par un
souci d'absolu et de perfection qui résonne dans chaque assiette.
Un formidable dîner:
Saumon juste fumé, quenelle citron-crème et aneth,
paille
de pommes de terre.
Gaspacho aux écrevisses.
Navarin de Homard aux pommes de terres.
Fin sablé au citron et fraises des bois.
Un sans faute, dont les choix alternatifs des convives
présents ne démentait pas le caractère absolu (délicieux canelloni de homard et
ris de veau, crème au Brocoli... côte double de veau dont la réputation n'est
plus à faire...). L'ensemble, emporté par un Volnay Bousse 2000 (premier cru,
monopole) était tout proche de l'absolue perfection. Tout comme le service:
amical et irréprochable.
18 May 2005
Imbattable Bernard Pacaud, assisté d'un service hors
pair, s'adaptant instantanément à toutes les situations qu'il rencontre:
imperturbables, Pierre et Pascal qui parviennent à transformer un dîner formel
en moment d'exception sur lequel plane une atmosphère presque amicale.
Quant au
repas, il se fait perfection, comme à chaque expérience menée place des Vosges:
l'oeuf de poulette aux asperges vertes et au caviar est une superbe nouveauté.
La côte de veau est toujours absolue perfection, accompganée elle aussi
d'asperges et d'une poëlée de morilles. La soupe de fraises en prélude à la
fameuse tarte sablée au chocolat est aussi légère que subtile. L'ensemble aura
été parfaitement accompagné d'un Condrieu 2001 suivi d'un Saint Julien 2000
tous deux à pleine maturité.
Encore un (très) grand dîner chez Bernard Pacaud,
organisé (avec la complicité du Chef) au presque débotté ce qui tient de
l'exploit dans cette Grande Maison.
18 September 2004
Un monument. L'Ambroisie encore et toujours
extraordinaire. Déclinaison de nouveautés autour de quelques grands crus. Les
bulles puis le Chassagne 1992 ouvraient le bal avec le fameux saumon tiède,
juste fumé, surmonté de quelques pommes pailles et accompagné d'une crème légère
à l'Aneth; grand classique toujours d'actualité.
Le Gruaud Larose 1978 était
formidable, accompagnant une exquise nage d'écrevisses façon Thaï (céleri en
branches confit et chutney de poivron doux). Enormes vins que ces Mazis
Chambertin de Roty... formidable canard Col-vert rôti, accompagné d'un fudge
aux noix, en deux services, associé à de magnifiques ceps. Exquis.
Les fromages
puis deux desserts somptueux : le biscuit léger au cassis (sorbet cassis et
coulis de cassis), la mandarine revisitée... et la fameuse tarte au chocolat.
L'ensemble couronné d'un Fargues 1985. Monument du Sauternais.
Nous avons vécu un grand moment, grâce à la maison Pacaud
et à la complicité active de Monsieur Pierre comme de Pascal. Quelle maison.
Inégalable nous semble-t-il.
6 July 2004
A ne plus savoir comment rédiger LE superlatif que l'on
voudrait trouver pour distinguer Bernard PACAUD des autres cuisiniers, et
l'Ambroisie d'un restaurant, fût-il prétendûment gastronomique... Somptueuse
carte d'été et une côte de veau qui restera dans nos mémoires. Le bahut aux
aromates sera venu couronner tout çà. Merveille.
11 March 2004
On ne saurait raisonnablement se lasser... car Pacaud
sait sans cesse flatter le palais (et même l'ego) de ses hôtes... et préparer,
sur demande, un formidable pot au feu de pigeon aux truffes... simplement
épatant, délicieux, gourmand, le bouillon concentré juste comme il faut; les
légumes admirables, le pigeon tendrissime et cuit à la perfection... quand
cette commande succède aux fameux oeufs à la coque (sans coque) aux truffes...
on en demeure comblé et l'on n'a qu'une aspiration -encore et toujours- revenir
! Merci (et merci aussi à l'admirable personnel et au Grand monsieur Pierre qui
sait choisir les vins comme personne)...
7 February 2004
Enorme Pacaud !!! Formidable cuisinier, inventeur
infatigable... ces somptueuses coquilles saint Jacques au vin Jaune, aux noix
et aux truffes étaient le prélude parfait au feuilleté aux truffes Bel
Humeur... toujours excessif, parfait, monumental... huit années consécutives
comptait Pascal, que nous honorons la Truffe à date presque fixe, tous
ensemble. Arlettes au citron confit... et un beau Meursault Perrières (ainsi
qu'un Rivesaltes sec admirable pour demoiselle Marinette). Bref... encore une
fois hors de portée... le plus grand ? peut-être (et quel bonheur d'accueil).
1 December 2003
Bernard Pacaud est LE magicien des cuisiniers.
Une justesse exemplaire, jamais prise en défaut.
Une inventivité sereine et un renouvellement mesuré de la
carte; quelques idées au gré d'arrivages aléatoires -comme un perdreau de
chasse inouï- et la déclinaison parfaite de la truffe blanche, au sein d'une
parmentière de St Jacques et Cresson, qui tient du miracle.
Le service est absolument irréprochable, mieux que
courtois, il est presqu'amical sans pour autant jamais être déplacé.
La fête est complète au point que le prix ne compte pas.
Quand on aime d'ailleurs...
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