vendredi 23 août 2019

LE GRAND VEFOUR - 2006/2009

Le Grand Véfour – Paris


The Gastronomia Perspective by Dr. Fabrice Chouty

2 October 2009

Michelin.Ce Grand Véfour qui s'est vu privé de sa troisième étoile l'année passée nous a concocté ce lundi, un déjeuner juste formidable, qui, pour un rien, relancerait la polémique des restaurants double étoilés Parisiens...! Un exemple ici, de perfection, de personnalité qui s'exprime dès le dressage et la présentation des plats, d'un esthétisme exemplaire, et jusqu'à l'inspiration du Chef, si personnelle et intarissable. Un ensemble d'une parfaite Harmonie, depuis le tourteau aux avocats, jusqu'au au dos de cabillaud rôti (juste exquis) et au dessert tout aux fraises... il faudrait encore une mention toute spéciale pour rendre justice aux fromages et même une mention toute particulière pour un Comté de 36 mois..., et encore pour les mignardises et chocolats... qui tous concourent à faire de ce déjeuner un moment éblouissant !


Le service des vins, toujours éclairé, permet au déjeuner un choix au verre (un très beau Saint Joseph blanc, 2004). Il faudrait encore trouver bien des superlatifs pour qualifier comme il convient, le service en salle et le décor exceptionnel qui est un des charmes (et non des moindres) du Véfour... mais l'assiette, puisqu'il en est question, mérite vraiment une mention spéciale, et la sanction du Michelin, infligée voici bientôt deux années, mériterait qu'une étude analytique mieux conduite soit menée, à propos des Restaurants parisiens et des mentions et étoiles qui leurs sont consenties... ou non.

Ajoutons pour terminer, sans qu'il s'agisse pour autant d'un cadeau, que l'investissement ici (au déjeuner) s'inscrit dans la même perspective qu'à la table du Lancaster ou la Table Joël Robuchon... et que l'on se situe clairement ici dans une autre Galaxie.

Nouvelle visite au Véfour le 2 Octobre, qui ne fait que confirmer cette impression,et satisfaire pleinement les attentes (et les papilles) des convives, au travers un "menu "tout à fait différent (mais toujours parfaitement conçu et dressé de main de Maître). Nous sommes décidément ici dans l'Univers créatif d'un établissement digne de trois clochettes.

La maîtrise est totale en cuisine (gelée d'eau de mer et palourdes, pressé d'épaule d'agneau confite, achard de légumes et les fameuses ravioles au foie gras, crème foisonnée aux truffes en amuses bouche...) et le service demeure irréprochable, exemplaire. Un grand Merci à Guy Martin, et au Grand Véfour tout entier !



18 January 2007

Pas de superlatif qui suffise à décrire le charme du Véfour. La qualité irréprochable du service mérite également d'être affirmée en préambule. Dès l'arrivée au Grand Véfour, on a l'impression merveilleuse d'être presque seuls dans cette magnifique salle. Tout est mis en oeuvre pour que l'instant soit inoubliable, et le palais enfin est comblé, très vite, par les merveilles émanant de l'imagination et du savoir faire de Guy Martin qui, à la lumière de quelques repas ces mois derniers, mérite incontestablement les trois étoiles accordées par le Michelin.

Manque d'imagination... on peut réduire la salade de pommes de terre rattes aux truffes à une idée simpliste (quoique déjà exquise). Ici, elle est au contraire toute finesse et puissance à la fois, d'une justesse et d'un équilibre exemplaires, très beau travail de textures aussi ... délice accompagné de pain de campagne grillé à l'huile d'olive et de sel gros. Merveille pour qui aime la truffe exposée avec générosité. Le homard Breton à la crème aux Oursins était également un exemple d'équilibre et de puissance. Le dessert ("découverte des agrumes") était un enchantement, qui pouvait dignement succéder, sans mièvrerie aucune, aux deux énormes plats précédents. Somptueux dîner, et démonstration une fois encore que la très grande cuisine exploite et exalte les goûts sans mièvrerie aucune. "Les grands Chefs, çà ose tout... et c'est épatant, c'est à çà qu'on les reconnaît..." dirait-on en plagiant Audiard.


Côté vins, une mention pour la sommellerie, justesse de conseil et bonhomie, beau choix vers un Saint Joseph "Les serines" de Cuilleron, 2003, alliant un fruit considérable et un bel équilibre en acidité, inhabituel sur ce millésime. Il aura accompagné l'ensemble du dîner, en s'adaptant généreusement et impeccablement à chaque plat.


7 June 2006

Préparation de la journée du 16 Juin en compagnie de Hervé THIS. Repas composé par Guy MARTIN dans cette perspective. Superbe déjeuner, tout en inventivité, mariant parfaitement les techniques de cuisine contemporaines et une inventivité flattant l'émotion, cheval de bataille de ce Chef triplement étoilé. Menu composé absolument hors carte, au gré de l'humeur de Guy MARTIN: Chef d'oeuvre de délicatesse et de maîtrise culinaire, dont le point d'orgue (cube Gunanaja au grué de cacao et framboises à la rose) est un monument que l'on déguste encore malgré que l'on soit (et largement) rassasié. Il ne reste plus ensuite qu'à finaliser la controverse du 16 Juin ce qui ne sera peut-être pas aussi simple qu'on l'imaginait...



© 2006, 2007 Fabrice Chouty.  Used by permission.  All rights reserved.
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